st Benoît

Nouvelles

04 juin 2018
Benoît Strepenne

Saint-Hubert d'Ardenne asbl vous invite cordialement à la présentation du tome XII des Cahiers d'histoire et du numéro 01-2018 de son Bulletin semestriel le samedi 16 juin 2018 à 16h30 en la salle du conseil de l'hôtel de ville de Saint-Hubert.

23 mars 2018
Benoît Strepenne

La mise en page du Tome XII de nos Cahiers d'histoire se termine. Une ultime relecture du volume est en cours. L'impression et la reliure suivront. L'ouvrage sera disponible en juin.

04 octobre 2017
Benoît Strepenne

Ce vendredi 29 septembre, Saint-Hubert d’Ardenne était reçue au Palais provincial d’Arlon pour s’y voir remettre par Monsieur le Gouverneur Olivier Schmitz le document officiel par lequel sa Majesté le Roi accorde le titre de « royale » à notre association à l’occasion de ses cinquante années d’existence.

   
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1er septembre 1873 : le déraillement de Mirwart

par Benoît Strepenne
Merci à Thierry Scholtès pour l'article du Progrès du 11 septembre 1873.

Depuis la création de la ligne de chemin de fer de Bruxelles à Luxembourg, le tronçon qui parcourt l'actuelle commune de Saint-Hubert, de l'ancienne gare de Hatrival à l'ancien point d'arrêt de Mirwart, a connu plusieurs accidents. Le plus grave — et le premier — est sans doute celui du lundi 1er septembre 1873.

Ce jour-là, vers 12 h 30, dans la tranchée de Mirwart, un rail posé quatre mois plus tôt se brise, peut-être suite à une rupture d'essieu, au passage d’un train express à destination de Bruxelles. Selon certains journaux, le train, parti d’Arlon à 10 h 25 avec un quart d'heure de retard sur l'horaire prévu, forçait l'allure. Alors que la locomotive et le tender sont passés sans encombre — ils poursuivront d'ailleurs leur route pour aller chercher des secours à Jemelle —, le fourgon et les six voitures qui le suivent déraillent. Les voitures se fracassent contre le fourgon et contre les parois rocheuses.

Les conséquences sont lourdes. Le journal La Meuse du mercredi 3 septembre 1873, qui fait état de 8 morts et quinze blessés, cite les victimes suivantes : M. J.-F. Graff (également orthographié Graaf dans le même article), hôtelier à Wellin, une jeune personne de Grupont, une dame qu’on dit être de Wellin, une demoiselle Marie-Claire Schonck (ou Schong, ou encore Schanck, selon le journal consulté) de Metz et sa mère, décédée à minuit, le garde-convoi Pastiel (ou Pastielle), M. Stein (ou Steyen), vérificateur de la ligne, M. Wala, conseiller à la Cour d’appel de Liège, originaire de Sainte-Marie-Chevigny, et un sieur Gilson, hôtelier à Wellin. D'autres journaux parlent de cinq décès seulement. Ainsi, selon L’Écho du Parlement du 7 septembre, M. Stein et Mme Schonck (mère), soignés dans un hôtel de Poix, auraient survécu à leurs blessures.

Les blessés seront secourus par le docteur Delvaux de Rochefort, présent à bord du train, puis par ses confrères de la région, les docteurs Crepin et Collignon de Rochefort, Herpain et Dechesne de Saint-Hubert, Heynen de Bertrix, Laval et Lambotte de Marche.

Dans les jours qui suivent l'accident, la presse dénonce l’état lamentable de la ligne, alors encore à voie unique, et de son matériel, qui viennent d’être rachetés par l’État à la Compagnie du Luxembourg.

Le 11 septembre suivant, le Progrès, journal francophone d’Ypres et de son arrondissement, fait une analyse de l’état du réseau ferroviaire qui, 142 ans et quelques mois plus tard, reste d'une certaine actualité. Nous vous la livrons ci-dessous.

Quelques liens pour approfondir ce sujet :