Bulletin 17

Bulletin semestriel | 01-2021

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Bulletins semestriels
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128 pages, couverture souple, dos carré cousu, nombreuses illustrations en noir et blanc et en couleurs, 240 x 210 mm, en vente au prix de 10 € à majorer des frais d'envoi éventuels.

Le dix-septième numéro de notre bulletin semestriel, première livraison de 2021, est disponible dans les dépôts habituels.

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Au sommaire :

Richard Jusseret, Éditorial 3
En cette année 2021, la concrétisation de nos projets sera encore soumise aux vagues incertaines de la pandémie. Contre vents et marées, malgré la neige et le gel (hydro-alcoolique), Saint-Hubert d’Ardenne poursuit son travail de transmission. Voici le premier numéro de l’année. Les articles très variés, bien illustrés, permettront aux lectrices et aux lecteurs de s’évader dans le temps et dans l’espace, au gré des sujets, au gré de l’envie.
 
Jean-Pol Weber, Nicolas le mercier et Gros Jehan le couturier, de Saint-Hubert, fournisseurs de Marguerite de la Marck et d’Arenberg, dame de Mirwart (23 juillet 1574) 7
La vente publique d’un justificatif comptable provenant des archives du château de Mirwart, nous donne l’occasion d’évoquer un épisode de la vie de Marguerite de la Marck (1527-1599), princesse-comtesse d’Arenberg, qui a régulièrement séjourné à Mirwart.  
Richard Jusseret, Louis-Léopold Boilly (1761-1845). Portrait de Pierre-Joseph Redouté 17
Le Musée P.-J. Redouté à Saint-Hubert conserve et expose un portrait de Pierre-Joseph Redouté attribué à Léopold-Louis Boilly (1761-1845). Cette œuvre n’a jamais été documentée. La publication récente d’un imposant ouvrage, en deux volumes, de quelque 1 500 pages sur le peintre Boilly a incité Richard Jusseret à faire quelques recherches.
 
Benoît Strepenne, Années 1950 : les autorails du groupe de Poix de la SNCV, de Bastogne à Pussemange à travers les photos de Jacques Bazin 21
Durant leur dernière décennie d'existence – les années 1950 –, les autorails qui circulaient sur les lignes du groupe de Poix de la Société nationale des chemins de fer vicinaux (SNCV) ont suscité un vif intérêt chez les passionnés des chemins de fer. Parmi ceux-ci, Jacques Bazin (1927-2011), un Parisien que son métier de comptable à Radio-Luxembourg amenait régulièrement en Belgique, mérite une mention toute particulière de par la qualité et la quantité des photographies qu'il a accumulées.
 
Dominique Van Impe, Aérodrome civil de Saint-Hubert : les vestiges du poste d’émission de T.S.F. de 1926 45
Le poste de radiocommunication aérienne de Saint-Hubert est le plus puissant du pays lorsque son antenne tendue au Cul-du-Four entre deux pylônes de 50 m de haut émet pour la première fois en juillet 1927. Il est annexé à l’aérodrome civil de secours local ouvert en 1926 sous la première ligne de la Sabena, l’Amsterdam-Bruxelles-Strasbourg-Bâle. Son signal portait à 500 km en téléphonie et à 800 km en code morse de télégraphie ! Avec le concours du service des Travaux de la Ville de Saint-Hubert, les semelles de fondation du bâtiment d’émission et d’un garage attenant, les deux socles des pylônes d’antenne et six des huit massifs d’ancrage de leurs haubans ont été mis au jour en mars 2019.
 
Luc De Vos, Autour de la reconstruction de l’orgue de la basilique de Saint-Hubert par Jules Anneessens en 1933 67
En avril 1932, Jules Anneessens rédige un devis pour sur la reconstruction de la totalité de l’orgue de la basilique. Le doyen Jean Schméler s’engage personnellement à payer les 340 000 F de l’opération. Quatorze mois plus tard, le dimanche 13 août 1933, le nouvel orgue est inauguré en grande pompe par Jean Devaux, lauréat de l’Institut Lemmens et organiste de la basilique de Saint-Hubert, et Joseph Hanoulle, également lauréat de cet institut, premier prix d’orgue du Conservatoire royal de Bruxelles, directeur de l’École de Musique de Roulers et organiste titulaire de la cathédrale d’Ypres.  
Jean-Marie Culot, Lors de la peste de 1636 en Terre de Mirwart, les huttes de confinement 97
La pandémie actuelle, qui nous blesse si durement, n’est ni la dernière, nous prévient-on aimablement, ni la première, comme cette épouvantable peste (bubonique, semble-t-il) qui, en 1636, déferla en haute vague dans notre région.
 
Jean-Pol Weber, La déportation du 9 décembre 1916 en gare de Poix-Saint-Hubert 101
Nous souhaitons revenir sur cet événement immortalisé, pensions-nous, par une unique photographie prise dans l’enceinte de la gare vicinale de Saint-Hubert, le 9 décembre 1916 (fig. 1). Elle présente un groupe d’hommes de la commune, des chômeurs déportés par l’occupant vers l’Allemagne afin d’y soutenir l’économie par leurs bras. L’imprimeur-éditeur du Bork, Jules Hemmer (1872-1951), pourrait en être l’auteur. Il nous est permis de mieux documenter cette journée.
 
Jacques Laurent, Borne – bornage – épizootie : une synthèse 103
Pour connaître l’étendue matérielle d’un bien il faut en distinguer les signes de délimitation. Actuellement quels sont-ils ? Tout élément conventionnel, coutumier, réglementaire ou contradictoirement reconnu : haie vive, aubépine, borne, fosse ou saut de biche, fossé, arbre ou pied cornier ou stampay, angle de mur, poteau de clôture mitoyenne, simple pierre, pierre taillée, pierre gravée, blanche pierre, borne en fonte coulée, lingot de fonte ou gueuse.
 
Guy Lamouline, La bénédiction des chiens à Saint-Hubert selon Jules-Victor Génisson 113
Passé par l’Académie d’Anvers, Jules-Victor Génisson (1805-1860) est connu comme spécialiste des intérieurs d’édifices religieux où il témoigne d’une grande exactitude de perspective et de dessin. En 2014, le tableau La bénédiction des chiens à l’autel de saint Hubert en la basilique, une peinture à l’huile réalisée en 1855, est exposé au salon Antica à Namur avec un prix de vente fixé à 7 800 €.
 
Émile Pècheur, Mondializacion èt duslocalizacion | Délocalisation au Bork 117
Mondialisation et délocalisation, deux mots que l’on entend chaque jour dans la bouche de nos politiques et dans les médias. Voila pourtant des années que le processus s’est enclenché, mais tant que nos ouvriers avaient du travail et que les commerces fonctionnaient, personne ne s’en souciait vraiment. Ceux qui parlaient de délocalisation argumentant que les patrons cherchaient à payer moins cher leurs ouvriers en allant installer leurs usines à l’autre bout du monde étaient regardés comme des prêcheurs de misère et de malheur, des défaitistes racontant le jour ce qu’ils avaient rêvé la nuit.
 
Guido Hossey, Hommage à André Matthys 123
Né à Uccle, fin 1944, André Matthys s’est éteint le 5 mai 2020. Il avait définitivement pris sa retraite, à Laiche (Chassepierre) en Gaume, à quelques encablures de l’Ardenne, deux régions qu’il affectionnait particulièrement et qu’il connaissait grâce à ses fouilles et très nombreuses publications.