Bulletin 7

Bulletin semestriel | 01-2016

Le septième numéro de notre bulletin semestriel a été présenté le 21 mai 2016 à 16 h en la salle du conseil de la maison communale de Meix-devant-Virton et le 18 juin 2016 à 16 h en la salle du conseil de l’hôtel de ville de Saint-Hubert.

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Au sommaire :

Marcel BOURGUIGNON, Introduction 1
Ce texte, publié originellement en 1961, ouvrait le Catalogue de l’exposition de documents relatifs à l’histoire de l’abbaye de Saint-Hubert, organisée à Saint-­Hubert les 29 et 30 août 1961 en marge d’un colloque marquant l’établissement du dépôt d’archives de Saint-Hubert. Durant les 55 années écoulées depuis sa première parution, de nombreux chercheurs se sont intéressés à Saint-Hubert et à son abbaye, qu’expositions et publications ont permis de mieux connaître. Notre société a joué un rôle important par, entre autres, l’organisation de l’exposition Terre et Abbaye de Saint-Hubert de 1973 et la publication de onze tomes des Cahiers d’Histoire. Nous reproduisons ici l’article de Marcel Bourguignon pour la présentation synthétique du domaine de l’abbaye de Saint-Hubert qu’il contient : elle permet de situer Villers-la-Loue dans l’ensemble du domaine hubertin et introduit ainsi efficacement l’étude de Guido Hossey publiée dans ce septième Bulletin de Saint-Hubert d’Ardenne.  
Guido HOSSEY, Villers-la-Loue, une seigneurie hubertine méconnue 7
La découverte, en 2012, d’une borne dans le bois d’Arrentement par M. Fabien Hesbois a suscité une recherche dans les archives de l’abbaye de Saint-Hubert. Il s’ensuit la rédaction de cette étude sur le passé hubertin de Villers-la-Loue. Deux cartes, jamais encore publiées jusqu’ici, méritent d’être mises en évidence et soulignent une gestion administrative autoritaire, mais efficace, du territoire et du domaine forestier. L’abbé de Saint-Hubert et son prieur de Cons usaient d’une main de fer dans un gant de velours. La plus ancienne carte, datée de 1679, a été dessinée sur parchemin par l’arpenteur juré Adrien Gérard pour définir les limites précises entre les bans des communautés de Villers-la-Loue et de Meix-devant-Virton. Elle met en évidence la vallée de la Chevratte entre Meix-devant-Virton et Houdrigny. Et ce pratiquement un siècle avant la célèbre carte du comte de Ferraris (1770-1777). Une seconde carte, anonyme, sur parchemin et datable du XVIIIe siècle, illustre le tracé d’un abornement (neuf bornes) pour délimiter le droit de parcours entre les communautés de Villers-la-Loue d’une part et celles de Couvreux et de Monquintin d’autre part. Ce tracé se fait dans le bois du Prieur qui pour l’occasion change de nom et devient définitivement le bois d’Arrentement.