Bulletin 14

Bulletin semestriel | 02-2019

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132 pages, couverture souple, dos carré collé, nombreuses illustrations en noir et blanc et en couleurs, 240 x 210 mm, en vente au prix de 7 € à majorer des frais d'envoi éventuels.

Le quatorzième numéro de notre bulletin semestriel, seconde livraison de 2019, a été présenté le vendredi 22 novembre 2019 à 19 h en la salle du conseil de l'hôtel de ville de Saint-Hubert.

Pour savoir comment obtenir un exemplaire du bulletin, voyez la page 'commander'. Tous les anciens numéros sont encore disponibles.

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Au sommaire :

Jean-Luc Henneaux et Céline Nicolas, Se souvenir de la Seconde Guerre mondiale ? Un devoir moral ! 3
Plus particulièrement encore dans le cadre du 75e anniversaire de la Seconde Guerre mondiale, il convient de rappeler à toutes les générations et à la jeunesse combien nos combattants ont contribué par leurs sacrifices, leurs souffrances, l’oblation de leur vie, à pérenniser un bien inaliénable : nos libertés, l’essence même de la démocratie.  
Richard Jusseret, Monuments 40-45 5
L’objet de cet article est d’établir l’inventaire, le plus complet possible, des monuments relatifs à la Deuxième Guerre mondiale conservés dans l’espace public de la commune de Saint-Hubert. Ces témoins sont rarement des ouvrages d’architecture ou de sculpture : le plus souvent, il s’agit d’une simple plaque posée sur un support maçonné ou sur une pierre brute. Sur chacun s’inscrit un souvenir : un fait, une date, un nom. Et pourtant, ce souvenir ne nous dit plus rien ou presque. Un travail de mémoire critique est indispensable.  
Jacques Meeus, Le musée de la 87e division d'infanterie US d'Olivier Gillard 17
À Saint-Hubert, au numéro 81 de la rue du Mont ou au no 30 de la rue de la Glacière (un même immeuble), se trouve un petit musée trop méconnu. Installé par Olivier Gillard dans les caves de son habitation, il abrite une quantité innombrable d’objets de la Seconde Guerre mondiale découverts dans les campagnes et forêts de Saint-Hubert, Vesqueville, Hatrival, Moircy, Bonnerue.
 
Dominique Van Impe, 1940-1945. Quand l'aérodrome de Saint-Hubert était allemand 25
L’aérodrome civil de Saint-Hubert, plaine de secours et poste de radiocommunication de grande puissance, a été fondé en 1925 par la Direction de l’Aéronautique pour assurer au sol la sécurité des avions Sabena de l’Amsterdam-Bâle qui survolaient l’Ardenne. José Orta, pilote militaire de la Première Guerre, y dirigea aussi la troisième école d’aviation civile du pays et y construisit une quinzaine d’avions et prototypes. Son occupation allemande n’a fait jusqu’ici l’objet d’aucune étude approfondie. Les souvenirs et témoignages locaux sont inexistants. Quelques informations, inédites pour la plupart, permettent aujourd’hui de dépasser la simple commémoration. D’emprunter le chemin de son histoire. D’ouvrir des pistes de recherches.
 
Stéphane Hérin, Arville dans la tourmente. Prisonniers de guerre, autres combattants, résistants et volontaires 47
Cette liste des prisonniers de guerre et des autres combattants, résistants et volontaires de guerre d’Arville, est reprise du fascicule publié par l’Amicale d’Arville-Lorcy et augmentée du résultat des recherches personnelles de l'auteur.
 
Bibliographie. Nos publications en lien avec les deux Guerres mondiales 61
Albert Fraipont, Hatrival à travers la guerre. Sur base d'un témoignage de Marie-Louise François-Detroz 65
Marie-Louise François naît en 1932 à Arville. Dans sa forge, bâtiment toujours existant situé face au café « L’Alix », son grand-père Jules Martin exerçait la profession de maréchal-ferrant. En 1936, elle viendra habiter Hatrival dans la maison occupée actuellement par son frère Jean, face à l’église.
 
Albert Fraipont, Volontaires de guerre. André Detroz et la brigade Merckem 73
Dès 1944, le gouvernement belge avait lancé un appel aux volontaires pour remettre une force armée sur pied car l’effondrement du Reich ne mettrait pas fin au conflit planétaire : il faudrait poursuivre le combat en Asie et occuper l’Allemagne vaincue. Les frères Detroz, André et Robert, s’engagent.
 
Nell Neuvens, Interview de Marie-Louise François et témoignage de Raymonde Pihart 75
Albert Fraipont, Épisodes de la libération de septembre 44 79
Albert Fraipont, Hatrival : disparition de Louise Duchêne lors de l'exode en 1940. Évocation sur base d'un écrit d'Anne-Sophie Léonard 85
Marie-Louise Duchêne est née le 22 mars 1876 à Hatrival. Fidèle à son village d’origine, elle épousera un autre natif du lieu : Émile François. Deux filles et trois garçons égayeront le cercle familial : Mélanie (l’aînée), Théophile, Irma, Gilberte entrée en religion chez les sœurs de la Doctrine chrétienne, Ernest le puîné. Sa vie sera marquée d’épreuves successives : Irma ébouillantée décédera suite à la gravité de ses brûlures, Théophile contractera la tuberculose pour mourir à l’âge de 21 ans et elle connaîtra le veuvage à 55 ans le 3 août 1931.  
Albert Fraipont, Arville : souvenirs de Gérard Bauvir 87
Âgé de 4 ans et demi à l’entrée en guerre, Gérard Bauvir garde très vivaces quelques souvenirs du conflit avec la ferme familiale de la Supinette pour cadre dans la rue du même nom (antérieurement le 97 rue du Mont). Mobilisable, son père Louis Bauvir accompagné d’un cousin nommé Joseph Bauvir partira vers la France. Tous deux travailleront dans les fermes où les talents paternels de bricoleur en harnais faciliteront l’embauche. Au retour, prévenu par le bouche-à-oreille, avec sa maman Marie Lambert, Gérard ira accueillir son père à hauteur de la maison Albert Dosimont.  
Georges Lozet, La chanson du Stalag 89
Georges Lozet, né à Arville le 5 mai 1911, y est décédé le 11 mai 1998. Fils de Victor Lozet (1881-1956) et de Joséphine Alexandre (1881-1954), il était l'époux de Marie-Thérèse Devillez, née à Arville le 26 août 1916, y décédée le 16 septembre 1996. Il fut durant 47 ans le porte-drapeau de l’Amicale des Anciens des deux guerres d’Arville-Lorcy.  
Solange Hotton-Pierret, Robert Hotton, de Hatrival au Stalag XI A 91
Lors des célébrations patriotiques en portant le drapeau des Anciens combattants de la section de Hatrival, à chaque fois mon émotion redouble à la pensée du parcours de mon père Robert, soldat de la Deuxième compagnie des Chasseurs ardennais, classe 1933-1934. Né de l’union de Adelin Hotton dit le « grand Baclain », bourgmestre ff durant la Première Guerre mondiale et de Zélie Pierret, mon père servira au 4e Régiment de ces mêmes Chasseurs ardennais du 10 mai 1940 au 28 mai avant d’affronter les épreuves de la captivité jusqu’au 2 juin 1945 au Stalag XI A sous le matricule 62531 : réduire une personne à l’état de numéro, être privé de la présence affectueuse des siens, vivre loin de son village natal pour un avenir incertain… que de souffrances à la trace indélébile !  
Marie-Thérèse Peraux, Saint-Hubert : une famille dans la tourmente en 1944 97
Née en 1929 à Saint-Hubert, Marie-Thérèse a gardé en mémoire les souvenirs des événements qui ont marqué la fin de la guerre. Sans prétention historique, elle évoque le cheminement d’une famille de Saint-Hubert durant ces moments difficiles.  
Émile Pècheur, Ofansive des Ardennes a Sint-Yubert / Offensive des Ardennes à Saint-Hubert 103
C’èst lu 22 déçambe du l’après non.ne c’on char almand arrive pa l’Vô, i duch.chint jusc’o fond dol vaye, i trouve on camion cu les Amèrikins ont abandonè, i tire on côp èt l’camion vole a mile bokèts. Duvèt mèye nut, tote lu vaye èst plin.ne du sondars èt du dijin.nes du chars stikè dins les tchèris po s’camouflè.  
C’est le 22 décembre dans l’après-midi qu’un char allemand arrive par Lavaux, il descend jusqu’au fond de la ville et trouve un camion abandonné par les Américains. Il déclenche un tir et le camion vole en mille éclats. Avant minuit, la ville est envahie de soldats et de dizaines de chars entrés dans les remises pour se camoufler.  
Laurent Dabe, Cinq ans de guerre dans dix villages à travers quinze témoignages 105
Pour le cours de Sciences humaines, mes élèves de 4e qualification bois avaient mené une enquête dans leur milieu de vie sur l’offensive von Rundstedt. C’était en 1995 à l’occasion du 50e  ! J’en ai toujours gardé des copies au cas où… Le moment est venu. Après réflexion, j’ai décidé d’associer ces documents pour retracer les différentes étapes du conflit. Il m’a semblé opportun de vous les présenter tels quels, à l’état brut, sans en modifier le style.