Bulletin 16

Bulletin semestriel | 02-2020

 Bulletins

Bulletins semestriels
Bulletin 17
Bulletin 16
Bulletin 15


108 pages, couverture souple, dos carré collé, nombreuses illustrations en noir et blanc et en couleurs, 240 x 210 mm, en vente au prix de 10 € à majorer des frais d'envoi éventuels.

Le seizième numéro de notre bulletin semestriel, seconde livraison de 2020, est disponible dans les points de vente habituels.

Pour savoir comment obtenir un exemplaire du bulletin, voyez la page 'commander'. Tous les anciens numéros sont encore disponibles.

Pour être informé de nos publications, inscrivez-vous à notre liste de diffusion en envoyant un courrier électronique (sans contenu) à publications-subscribe@sha.be.

Au sommaire :

Richard Jusseret, Éditorial 3
...
 
Benoît Strepenne, L'arrondissement et le tribunal de première instance de Saint-Hubert 7
De la courte période passée sous domination française, à la charnière des 18e et 19e siècles, la mémoire collective borquine retient surtout le fait majeur qu’a été la suppression de l’abbaye bénédictine locale. Si cette partie de l’histoire est bien connue, d’autres le sont moins. Parmi celles-ci, l’installation à Saint-Hubert par la République d’une sous-préfecture et d’un tribunal de première instance.  
Albert Fraipont, L'amicale du camp de Dechenschule 27
Au camp, le Lager Dechenschule-Dechenstraße, entouré de murs et de début 45, les prisonniers font l’objet d’une surveillance permanente par des gardes armés dont l’attitude va se durcir en 1944 au fil des revers de l’ennemi. La vie est pénible, le réveil aux aurores ouvre une journée de travail de 8 à 10 heures sans rémunération. À l’origine, il s’agit d’un Arbeitslager (camp de travail) pour travailleurs libres (T.L.) qui se muera en Erziehungslager (camp disciplinaire) pour prisonniers politiques (P.P.).
 
Pierre Colman, Un calice de l’orfèvre liégeois Charles de Hontoir (vers 1700), acquisition marquante du Musée en Piconrue 37
Un superbe calice vient d’entrer dans les collections du musée en Piconrue. Pendant des générations, il est passé d’oncle à neveu de prêtre en prêtre. Il est sorti de la famille faute de vocation sacerdotale. C’est du fait de la tourmente révolutionnaire qu’il y était entré, emporté de l’abbaye de Saint-Hubert par l’un des derniers moines.
 
Jacques Laurent, À Vesqueville, des bornes armoriées de 1710 41
En 1971, feu Jules Gillard de Vesqueville nous montra, au lieu-dit Sarwé, le long de la route menant de Saint-Hubert à Bonnerue, une borne portant sur une face les lettres BV. À cette même époque, en consultant les archives de l’abbaye de Saint-Hubert, nous avons pris connaissance d’un litige opposant les habitants de Vesqueville à l’abbaye au sujet de la propriété et de l’usage des bois situés à Vesqueville.
 
Guido Hossey, Phytothérapie et thaumaturgie, Secret et sainte Étole (deuxième partie) 49
L'article veut situer la thaumaturgie de saint Hubert contre la rage, dans le contexte spatial de la ville de Saint-Hubert, ainsi que temporel, plus particulièrement au XVIe siècle, au cœur de la Renaissance, et enfin, dans son contexte de phytothérapie avant la découverte du vaccin par Louis Pasteur en 1885.  
Jean-Louis Javaux, Charles-Antoine Simon (1713-1773), un géomètre et architecte marchois au service de l’abbaye de Saint-Hubert 73
Charles-Antoine Simon (1713-1773) fut, entre 1758 et 1773, l’arpenteur et l’architecte attitré de l’abbaye de Saint-Hubert, du moins pour ce qui regarde les propriétés et les églises rurales qui relevaient de cette institution monastique entre Famenne et Ardenne. Mais à dire vrai, on ignorait à peu près tout de sa vie dans la petite cité faménienne de Marche où il s’était établi en 1752. Le dépôt relativement récent d’une impressionnante quantité d’archives notariales marchoises a permis de combler cette lacune et d’en savoir davantage sur sa famille et son oeuvre.
 
Stéphane Hérin et Albert Fraipont, Les croix d'occis 97
Une croix d’occis est un petit monument de pierre, en forme de croix, généralement érigé au bord d’une route ou d’un chemin, ou à l’endroit exact où une personne a trouvé une issue fatale, souvent de manière violente : crime ou accident. Selon la croyance originelle, la croix d’occis répond à une démarche purificatoire