Bulletin 15

 Bulletins

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Le quizième numéro de notre bulletin semestriel, première livraison de 2020, est en vente.

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Au sommaire :

Richard Jusseret, Éditorial	3
Les commémorations liées à la Bataille des Ardennes ont pris fin. Au fil du temps, d’autres commémorations vont encore avoir lieu pour rappeler d’autres événements de la seconde guerre mondiale. Pour partie, ce bulletin poursuit ce travail de mémoire. Mais notre mission de société royale « Saint-Hubert d’Ardenne » nous invite aussi à mettre en valeur l’histoire et le patrimoine de l’ancienne abbaye, but poursuivi par d'autres articles.
Stéphane Hérin, Les victimes de guerre 1940-1945 de Saint-Hubert	5
Ils sont morts au champ d'honneur, en captivité, sous les bombes, froidement exécutés ou encore tués par une mine. Qui sont les victimes militaires ou civiles de la Deuxième Guerre mondiale à Saint-Hubert ?
Francis Beaugnée, Saint-Hubert et saint Hubert en philatélie	13
Une carte-vue, une enveloppe affranchie… et la poste popularise à travers le pays et même au plan international la richesse patrimoniale de l’ancienne localité d'Andain que la ferveur des pèlerins venus prier « Monsieur Saint-Hubert » au fil des siècles a transformée en ville de Saint-Hubert.
Guido Hossey, Phytothérapie et thaumaturgie, Secret et sainte Étole (première partie)	21
L'article veut situer la thaumaturgie de saint Hubert contre la rage, dans le contexte spatial de la ville de Saint-Hubert, ainsi que temporel, plus particulièrement au XVIe siècle, au cœur de la Renaissance, et enfin, dans son contexte de phytothérapie avant la découverte du vaccin par Louis Pasteur en 1885.
Stéphane Hérin et Albert Fraipont, L'exode au fil du journal de bord de Désiré Jamotte	37
C’est par ces mots chargés d’émotion que Désiré Jamotte nous raconte son exil… : « Je quitte St-Hubert vers 2 h 30 ; au tram, j’ai le cœur bien gros de n’avoir pu dire adieu à Marie… » Sonia et Chantale Jamotte conservent pieusement un petit cahier noir de 15 sur 8 cm qui reprend l’exode de leur père Désiré du 10 mai au mois d’août 1940.
Richard Jusseret, L’origine de Guillaume Evrard, sculpteur baroque liégeois, enfin trouvée	45
Guillaume Evrard est le dernier sculpteur des Princes-Évêques de Liège, considéré comme le meilleur représentant de la sculpture baroque liégeoise après Jean Delcour. À Saint-Hubert, nous le connaissons bien. Il est l’auteur de cinq œuvres majeures datant du milieu du XVIIIe siècle : les quatre Évangélistes présentés aujourd’hui à l’entrée de la basilique de Saint-Hubert et le saint Sébastien conservé dans l’église paroissiale Saint-Martin d’Awenne, autrefois placé dans une chapelle du déambulatoire de l’ancienne abbatiale.
Richard Jusseret, Pierre-Joseph Redouté, La Chasse à l’Ours, 1777. Étude de l’œuvre et proposition d’un nouveau regard sur les années d’apprentissage du « Raphaël des fleurs »	53
L’immeuble sis à Saint-Hubert, place du marché no 29, conserve une peinture murale de P.-J. Redouté signée par l’artiste et datée de l’année 1777. Cette œuvre est connue de l’Institut Royal du Patrimoine artistique (IRPA) puisque l’œuvre figure dans l’inventaire photographique dès 1927, puis photographiée à nouveau, cette fois en couleurs, en 1989. Elle ne bénéficie pas pour autant d’une mesure de protection.
Patrice Bertrand, Le prieuré hubertin de Moulins : esquisse historique et état des lieux	71
Entre Stenay et Mouzon, Moulins est loin d’être à l’écart du monde. Le village et le prieuré sont situés au fond d’un val, largement évasé vers le sud et la Meuse : le Val de Soupy. Un peu plus proche de la Meuse, le terroir du village d’Autreville (Soupy) la domine d’une trentaine de mètres. Au sud d’Autreville, le village de Pouilly est un lieu de traversée du fleuve grâce à des îles qui ont permis d’y établir un système de ponts (et un moulin).
Émile Pècheur, Charles Goffin (1913-1944)	97
Charles Goffin fut le seul pilote belge à servir dans l’armée de l’air américaine pendant la seconde guerre mondiale. Charles vit le jour à Graide le 7 mars 1913. Il grandit au village et fréquenta l’école comme tous les enfants de son âge avant de rejoindre l’école des Frères de Carlsbourg. À quinze ans, muni d’une dispense attribuée aux surdoués, il entra à l’Ecole Normale et en 1932, il décrochait son diplôme de maître d’école à dix-neuf ans. Mais il avait d’autres rêves en tête.