124 pages, couverture souple, dos carré cousu, nombreuses illustrations en noir et blanc et en couleurs, 240 x 210 mm, en vente au prix de 10 € à majorer des frais d'envoi éventuels.
Les dix-septième et dix-huitième numéros de notre bulletin semestriel ont été présentés le vendredi 12 novembre en la salle des mariages de l'hôtel de ville de Saint-Hubert.
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Au sommaire :
Richard Jusseret, Éditorial | 3 |
Quel avenir pour les cercles et sociétés d’histoire et d’archéologie ? Telle est la question posée par la société archéologique de Namur à l’occasion d’un colloque organisé le 1er octobre. « Le monde culturel et patrimonial est en pleine mutation. Ces transformations profondes quant à notre vision du monde touchent aussi les sociétés savantes. Héritières de la recherche académique classique du XIXe siècle, elles demeurent toutefois des acteurs importants dans le monde de la recherche. Pourtant le statut de la reconnaissance des cercles et sociétés archéologiques est de plus en plus précaire. » (Extrait de l’annonce) La recherche dans les cercles est en effet bien vivante. |
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Michel Laurent, La trompe (de chasse) et l’UNESCO | 5 |
Consciente que « l’art des sonneurs de trompe » correspondait en tout point aux éléments requis pour mériter d’intégrer le cercle restreint et envié des « patrimoines culturels immatériels », la Fédération Internationale des Trompes de France (plus loin FITF) institution-mère de toutes les associations régionales et locales de sonneurs (l’Hexagone est le pays de naissance de cet instrument de musique où il est le plus en usage) la FITF se mit donc en devoir de constituer dès 2013, le dossier destiné à obtenir cette mondiale reconnaissance… | |
Albert Fraipont, Des souvenirs en marge de l'ambulance 1034 | 13 |
Le 12 août 1914, le bourgmestre Paul Poncelet informe la population des conditions de port du brassard par les membres de la Croix-Rouge et les ambulanciers du lazaret Ambulance 1034, matricule attribué à la section de Saint-Hubert par la Croix-Rouge de Bruxelles. |
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Jean-Pol Weber, 1868 : la Pentecôte à St-Hubert d’après le témoignage de Félix Lambin | 23 |
La famille Lambin est originaire de Pinsamont (Houmont, comm. Sainte-Ode). Un de ses membres s’établit comme négociant à Saint-Hubert dans la première moitié du XVIIIe siècle. Son descendant Félix Louis (1850-1909) adresse une lettre à son père Augustin Louis Joseph (1807-1878), horloger et négociant non loin de l’ancien portail de l’abbaye. Elle est datée d’ « Arlon, le 10 juin 1868 ». Félix est donc âgé de 18 ans. Il y termine probablement ses études à l’athénée, le seul de la province de Luxembourg. Le week-end du 31 mai, il a séjourné à Saint-Hubert et a pleinement profité de la fête de la Pentecôte. Avant de quitter les siens, il a fait la promesse de rédiger le récit de son court congé. |
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Albert Fraipont, Émile Calembert : un borquin au Service de Propagande Aéronautique | 33 |
Le 26 février 1890, le bourgmestre de Saint-Hubert, Frédéric Bochkoltz en présence de deux témoins, Victor Suleau propriétaire âgé de 71 ans et d’Édouard Poncelet, secrétaire communal, acte la naissance le jour même d’Émile, Louis, Joseph Calembert. Il est le fils de François Calembert, facteur pensionné âgé de 53 ans et Dieudonnée Félicie Couplet âgée de 40 ans. Le couple résidait à la rue Redouté et accueillera 8 enfants, Émile occupe le sixième rang dans la fratrie. |
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Francis Beaugnée, Redouté en philatélie (1re partie) | 41 |
La philatélie nous permet d’admirer les œuvres de Pierre-Joseph Redouté, un natif du Borq surnommé tantôt « le Raphaël des fleurs », tantôt le « Rembrandt des fleurs ». Ces titres constituent le plus bel hommage rendu à celui qui fut botaniste, jardinier de son domaine de Fleury-sous-Meudon, peintre des souveraines, collaborateur des De Candolle, L’Héritier, de la Billardière, Ventenat… Pour commémorer le souvenir du peintre dont le talent a illustré nombre d’ouvrages de botanistes et savants, la Belgique et d’autres pays ont émis des timbres-poste.. | |
Albert Fraipont, Les actes du curé-notaire Henri-Joseph Dehand de Ste-Marie Chevigny | 47 |
L’inventaire des Archives notariales de l’arrondissement judiciaire de Neufchâteau mentionne des actes établis par des curés-notaires. Leur portée est très variée : contrat de mariage, vente ou vendage selon la terminologie du temps, testament, accord, commission, donation, bail ou érection d’une chapelle. Nous nous intéresserons plus particulièrement aux minutes du curé-notaire Dehand de Sainte-Marie Chevigny, entité qui faisait partie de la terre de l’Abbaye de Saint-Hubert au XVIIIe siècle, en vue de dégager les pratiques et conceptions de l’époque en matière matrimoniale. |
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Antoine Baudry, Des pierres pour restaurer l’ancienne abbatiale de Saint-Hubert au XIXe siècle : l’apport des sources écrites (1844-1879) | 63 |
L’ancienne abbatiale de Saint-Hubert est entre autres réputée pour la diversité chromatique de son mobilier et de ses maçonneries. Plusieurs articles se sont tardivement focalisés sur cet aspect singulier de l’édifice, notamment pour les périodes médiévales et modernes. Un regard plus concis a quant à lui été posé sur les pierres employées dans les restaurations du XIXe siècle. Nos connaissances actuelles en la matière se résument à quelques mentions glanées dans les archives de la Commission royale des Monuments ainsi qu’à plusieurs identifications lithologiques. Des fonds documentaires inédits ou sous-exploités permettent de compléter ces acquis. |
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Antoine Baudry, Gestion et organisation d’un grand chantier de restauration en Belgique au XIXe siècle : l’exemple de l’ancienne abbatiale de Saint-Hubert | 75 |
« L’église de St hubert est sans contredit un des plus beaux monuments de la Belgique, on pourrait même dire de l’Europe ; elle fait l’admiration des nombreux étrangers qu’elle attire ; elle est le sujet d’un juste orgueil des habitans de cette cité. [sic] » Ce constat, dressé au XIXe siècle parmi tant d’autres panégyriques à la gloire de l’ancienne abbatiale de Saint-Hubert, suffit à expliquer la restauration de longue haleine dont bénéficie l’église ardennaise à cette époque. Plusieurs articles se sont déjà penchés sur cet épisode significatif qui, aujourd’hui encore, conditionne au moins partiellement notre vision du monument. Ces contributions se sont intéressées à la chronologie générale des opérations, aux pierres de substitution, à la ressource humaine déployée ainsi qu’aux procédés de nomination des architectes-dirigeants. Si ces apports essentiels laissent croire qu’une connaissance approfondie de cet ambitieux chantier est désormais établie, celle-ci demeure en réalité superficielle, comme le révèle l’exploitation exhaustive des riches fonds d’archives liés à cette formidable aventure humaine.. |
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Pascale Wéry et Guido Hossey, Restauration d’une statue de saint Hubert, Villers-la-Loue, 2017 | 93 |
Haut perchée sur le clocher de l’église de Villers-La-Loue, une statue de saint Hubert fait discrètement partie du paysage, veillant sur le village, les champs se déployant alentour, et l’entrée au bercail de la bergerie voisine. L'été 2017, au cours d’une documentation photographique en vue de publication, l’observation attentive d’Eric Hance et Guido Hossey a permis de repérer des fractures importantes sur la statue. Le bourgmestre Pascal François a alors en urgence contacté des restaurateurs. L’état fragile et instable de la sculpture a été confirmé par un examen de Pascale Wéry et de l’équipe locale de pompiers, venus vérifier le risque encouru par l’œuvre et par les passants. Le traitement a été ensuite organisé en deux temps : Le démontage des parties instables pour sécurisation à l’automne 2017, puis la restauration, menée à bien durant l’été 2018. |
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Jean Pierret, Jardinier au château de Mirwart (Transcription d'une interview de Roger Thomas par Patrick François) | 103 |
Transcription par Jean Pierret de l’interview de Roger Thomas (1920-1994) – fils de Jules Thomas (1885-1957), chef jardinier au château de Mirwart de 1930 à 1937, et de Marie-Thérèse Dengis (1890-1971) – réalisée par Patrick François pour l’émission radio de la RTBF Radiotourisme en février 1992. Cette interview a été exploitée sous une autre forme dans l’article « Au service du château », publiée dans Mirwart, château et alentours, édité par le Centre Pierre-Joseph Redouté et l’ASBL Château de Mirwart, Saint-Hubert, 1992. | |
Émile Pècheur, Lu hièrdî Vèrlin.ne èt lu powête Sint-Pol-Roux | Le pâtre Verlaine et le poète Saint-Pol-Roux | 115 |
Le poète français Saint-Pol-Roux vécut à la Villa des Forges entre Poix et Saint-Hubert de 1895 à 1897. Il y écrivit La dame à la Faulx, une tragédie en cinq actes éditée en 1899. Il était ami avec le bourgmestre du Bork, le docteur Dechesne, il lui fit parvenir une longue lettre racontant comment il avait connu un Verlaine, sous-cousin germain de l’écrivain et poète français Paul Verlaine. |