Bulletin 24

Bulletin semestriel | 02-2024

 Bulletins

Bulletins semestriels
Bulletin 24
Bulletin 23


116 pages, couverture souple, dos carré cousu, nombreuses illustrations en noir et blanc et en couleurs, 240 x 210 mm, en vente au prix de 10 € à majorer des frais d'envoi éventuels.

Au sommaire :

Benoît Strepenne, Éditorial
Ce samedi 7 décembre, alors que la mise en pages de ce 24e bulletin se clôture par la rédaction de ces quelques lignes, France 2 diffuse des émissions spéciales consacrées à la réouverture de Notre-Dame. J’entends Julie Zenatti, Fleur-de-Lys dans la comédie musicale Notre-Dame de Paris, dire quelle « chance folle » la cathédrale représente pour sa ville.
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Guido et Robin Hossey, La fonte et l’abbaye de Saint-Hubert
Curieusement, l’étude et la publication des taques sur le thème de saint Hubert ou Saint-Hubert ont été complètement ignorées jusqu’ici.
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Michèle Lenoble-Pinson, Termes de chasse et langue courante | Chronique de langue
Poil et plume, au plaisir des mots – Numéro 5
La langue cynégétique française reste l’un des plus beaux ambassadeurs de la vènerie. Depuis des siècles, les veneurs, héritiers d’un langage spécialisé d’initiés, le font vivre en France et en perpétuent l’usage parmi les suiveurs et les passionnés. « Cet art, cette science et son langage n’ont guère changé depuis quatre siècles, la façon de chasser à courre non plus », constate Paul Vialar, chasseur et écrivain.
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Stéphane Hérin, Les Souvenirs du Lieutenant Auguste Surry
Né en 1890 à Foix (Ariège, 09), Auguste Surry était sous-lieutenant de réserve de la 3e Compagnie du 1er Bataillon du 59e R.I. Celle-ci reçut l’ordre de se porter sur Anloy en passant par Jehonville et Sart, par la route Sart-Maissin, en traversant le bois du Piret. Blessé lors des affrontements, il sera hospitalisé au château de Roumont avant d’arriver le 14 septembre 1914 à Saint-Hubert à l’ambulance 1034 avec ses frères d’armes blessés lors de la bataille d’Ochamps. En 1915, après de long mois de convalescence, il sera envoyé comme prisonnier à Mayance Montreux, non loin de Genève en Suisse Après la guerre, il reviendra régulièrement en vacances à Saint-Hubert « chez son infirmière » Sophie Peetermans. Professeur à l’école d’application de Foix, Commandeur de la Légion d’honneur, il est décédé en 1974 au Mans (Sarthe, 72) En 1964, il annonçait l’écriture de ses Souvenirs dont nous vous livrons l’intégralité.
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Patrick François, Il y a 25 ans : Fréquence Libre 106.7 F.M. : histoire d’une aventure radiophonique et pédagogique à Saint-Hubert
De 1999 à 2015, l’univers hertzien de Saint-Hubert et sa région s’est enrichi d’une offre radiophonique réalisée par des jeunes, sur les ondes d’une vraie station de radio. Depuis les années 80, il y avait déjà Radio des Forêts, entrée ensuite dans le giron du réseau Nostalgie qui lui accordait des « fenêtres » pour des émissions et de l’information locales. L’histoire de Radio des Forêts qui laissa de beaux et touchants souvenirs chez les auditeurs borquins reste d’ailleurs à écrire. Aux portes de l’an 2000, une nouvelle radio allait donc arriver sur les ondes, la radio de l’Enseignement Libre de Saint-Hubert, fusion des Instituts Notre-Dame et Saint-Joseph, sur le terrain de l’éducation respectivement depuis 1809 et 1909. Fréquence Libre 106.7 F.M était son nom. Une radio qui, durant une quinzaine d’années, suivant le calendrier scolaire, allait donner à des dizaines de jeunes élèves de l’Enseignement Libre de Saint-Hubert l’occasion de découvrir les secrets et les arcanes d’un média populaire, de s’essayer au travail d’animateur, de journaliste ou de technicien. Pendant presque quinze ans, Fréquence Libre 106.7 F.M.  allait accompagner les mercredis après-midi des jeunes, les soirées du lundi au vendredi ; elle allait donner la parole à ces jeunes ; elle allait être un outil de culture, un porte-voix de la vie de l’école et de la Commune, un outil d’apprentissage au débat démocratique ; elle allait réaliser le décor sonore et l’animation des fêtes de l’école, de ses journées portes ouvertes ; Fréquence Libre allait aussi constituer une réserve d’archives sonores inédites sur les personnalités, jeunes et adultes, de l’école.
87
Jean-Pol Weber, Deux cas de rage en Terre de Mirwart (1595 et 1598)
Depuis le début du xve siècle, la seigneurie de Mirwart se trouve dans le giron de la puissante famille de la Marck et d’Arenberg. À la charnière des xvie et xviie siècles, elle est dirigée avec une grande compétence par un homme méticuleux auquel on doit une formidable documentation, totalement sous-exploitée. Le châtelain et receveur Bernard Funck († 1629) entretient notamment une correspondance soutenue avec ses seigneurs, avec Marguerite de la Marck jusqu’à son décès en 1599, et avec son fils, Charles d’Arenberg († 1616), après qu’il eut hérité du vivant de sa mère, en 1595, d’une partie de ses biens dont les seigneuries ardennaises de Neufchâteau et de Mirwart. Quelques-unes des missives originales sont conservées aux Archives et Centre d’Arenberg à Enghien. Un nombre impressionnant de minutes, aux Archives de l’État à Arlon. Dans une lettre datée de mars 1595, il accuse en autres réception des deux dogues que lui adresse Charles d’Arenberg mais s’empresse de préciser qu’il n’a encore pu en estimer l’ardeur car des chiens enragés sèment la peur dans le village depuis un mois.
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