Le saviez-vous? La basilique conserve le seul vitrail monumental de la première moitié du XVIe siècle de la province de Luxembourg. Vous le découvrirez dans les fenêtres hautes du bras nord du transept, à l’aplomb de l’arc ouvrant sur le déambulatoire.
Nous fêterons en 2025 le 1200e anniversaire de la translation du corps de saint Hubert de Liège à l’abbaye de Saint-Pierre en Ardenne à Andage. Son renom pourrait nous faire oublier que deux saints sont issus de l'abbaye elle-même.
Les moines de Saint-Hubert - ou à tout le moins certains d’entre eux - avaient la dent dure et la mémoire longue. Ainsi, alors qu’un conflit les oppose à leur abbé Nicolas Spirlet (1760-1794), ils publient à Paris en 1772 un Mémoire sur le despotisme des abbés de St Hubert dans lequel ils reprennent comme argument à l’appui de leurs reproches l’enlèvement avant 1623 des arcs-boutants de l’abbatiale - «arches énormes qui soutenoient le vaisseau de l’église» - par l’abbé Nicolas de Fanson (1611-1652).
L’évacuation d’un lieu en cas d’incendie est une préoccupation qui ne date pas d’hier... Ainsi, la question des issues de la Basilique fera débat durant les travaux de restauration du 19e siècle. Les pélerinages sont fort courus et l’église n’a alors qu’une seule entrée/sortie: le portail ouest.
L’Avenir du Luxembourg du 2 octobre 1925 publie en première page une contribution d’un de ses lecteurs qui s'émerveille de la qualité d'une Sedes Sapientiae vue dans l'ancienne abbatiale.
Non, les cloches de Rome ne sont pas les seules à figer les visages grimaçants. En Ardenne, les enfants s’entendaient — et s’entendent peut-être encore — souvent dire que « si la grosse cloche de Saint-Hubert sonnait, ils resteraient ainsi »…