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Au sommaire de ce volume :
M. DESSOY, Le corps de saint Hubert | 3 |
La question de savoir où se trouve actuellement le corps de saint Hubert n'est pas nouvelle. Elle intrigue bon nombre de gens et on a fait à ce sujet toutes les suppositions possibles. En dépit du temps qui fait que tout passe et tout lasse, certains gardent l'espoir de le retrouver un jour ou l'autre. | |
A. LARET-KAYSER, Les prieurés hubertins de Prix, Sancy et Cons. Trois fondations d'initiative laïque | 25 |
Ces prieurés hubertins de création laïque ont tous été fondés entre 1050 et 1100. Il ne s'agit pas là d'un hasard, mais bien de l'aspect concret d'un phénomène de nature à la fois sociale et spirituelle qui rend compte du besoin ressenti par l'aristocratie nouvelle de poser les jalons de sa course au pouvoir et à la fortune, ainsi que de l'incidence sur cette classe privilégiée des mouvements de réforme qui se sont fait jour au sein de l'Église régulière. Dans le cas de Saint-Hubert, il est évident que la floraison des prieurés n'est que fort partiellement imputable à la vitalité du monachisme et de la croissance économique de l'abbaye. | |
P. CUGNON, Lamsoul. La 'cense' et l'ancien fourneau | 49 |
Lamsoul est un important lieu-dit formant une partie étendue, mais très faiblement habitée, de l'ancienne commune de Jemelle, aujourd'hui fusionnée avec Rochefort, avec quelques débordements sur l'ancienne commune de Forrières, fusionnée avec Nassogne. L'abbé de Saint-Hubert, en sa qualité de seigneur de Jemelle, y possédait des droits. | |
M.-S. DUPONT-BOUCHAT, La violence et la peur. Des mentalités et des moeurs à Saint-Hubert au XVIIe siècle | 55 |
Cette chronique de la vie quotidienne à Saint-Hubert au XVIIe siècle, tracée à partir des archives judiciaires, est placée sous le signe de la violence et de la peur, impression dominante qui se dégage des sources de l'époque. D'un côté, il y a les malheurs de la guerre et les ravages des soldats : pillages, incendies, meurtres, enlèvements, vols et viols. En face, la vengeance des paysans, la violence de la justice, du clergé lui-même, et des particuliers entre eux. Devant la violence des soldats, la peur et la fuite, mais aussi les représailles contre des soudards isolés à qui l'on fait chèrement payer les méfaits dont on a souffert. Devant la violence des particuliers : rixes, querelles, coups, blessures et meurtres, la violence de la justice avec ses tortures, ses supplices, ses bûchers... Chacun est pris dans l'engrenage d'une violence qui se dévelope en même temps que la peur qu'elle engendre. | |
G. LAFONTAINE, La curieuse épitaphe du curé Charles Jamotte | 93 |
Charles Jamotte, né à Saint-Hubert en 1611, fut curé de Marcourt de 1636 à 1674. On lui doit la création en 1639 de l'ermitage de Saint-Thibaut, sur l'emplacement du château des comtes de Montaigu. Sa pierre tombale, encastrée dans le mur extérieur gauche de l'église de Marcourt, porte une épitaphe que l'on peut qualifier de curieuse à plus d'un titre. | |
O. LOTHAIRE, L'ermitage de Saint-Léonard à Nassogne au XVIIIe siècle | 103 |
Le territoire de Nassogne abritait jadis deux ermitages : l'un dédié à saint Monon, l'autre à saint Léonard. Le lieu-dit Saint-Léonard, petite clairière dans les bois communaux, est situé au sud du village, dont il est distant d'environ trois quarts de lieue. Un sentier en zigzag, bordé des quatorze stations d'un Chemin de Croix se terminant par une petite grotte taillée dans le roc représentant la mise au tombeau, conduit aux abords immédiats de la chapelle. | |
J. CHARNEUX, Les biens et les revenus du clergé paroissial de la terre de Saint-Hubert au XVIIIe siècle | 125 |
Après l'énergique ré-évangélisation de nos régions aux VIe et VIIe siècles, mouvement de renouveau qui suivra l'installation progressive des envahisseurs germaniques dans les anciens territoires gallo-romains, l'organisation de nos paroisses va prendre une première et valable forme à l'époque carolingienne. Au fil du temps, cette mise en place va concerner les paroisses rurales qui se multiplient à l'instar des sanctuaires plus éloignés ou plus modestes. Chaque paroisse aura son domaine qui constitue la partie essentielle de son patrimoine. | |
J. LAURENT, Bornes du XVIIIe siècle aux confins des communes de Bande, Champlon, Grune et Nassogne | 153 |
Sur la limite des communes de Bande et de Grune subsistent des bornes du XVIIIe siècle, gravées de la crosse. Elles forment la limite séparant le bois de Grune, ancienne propriété des de Mozet, seigneurs de Grune, et le bois de Bande, dit à cet endroit bois des Moines car ancienne propriété de l'abbaye de Saint-Hubert. | |
P. STASSEN, Le pensionnat des soeurs de Notre-Dame à Saint-Hubert, 1809-1914 | 159 |
Alors que de longs pourparlers se tenaient entre Mère Julie Billiart, Mgr Pisani de la Gaude, l'abbé Grandfils, curé, et le bureau de bienfaisance de Saint-Hubert à propos de l'installation d'une école de filles, l'industriel Zoude donna en 1809, de concert avec le maire Nicolas Wilmet, une impulsion prépondérante à cette création. | |
J.-M. DOUCET, La presse à sensation et la rage au XIXe siècle | 189 |
Pourquoi la presse à sensation s'intéressait-elle à saint Hubert ? Comment le premier évêque de Liège, mort en 727, défrayait-il encore la chronique au milieu du 19e siècle ? Canardiers et rédacteurs de canards, ces petites brochures mal imprimées et ornées de gravures médiocres, vendues à la criée par des colporteurs spécialisés, considéraient les morsures d'animaux enragés comme des faits divers dramatiques. Or, au 19e siècle, quand il était question de rage, saint Hubert n'était jamais très loin... | |
R. SATINET, L'activité industrielle dans les environs de Poix-Saint-Hubert entre 1830 et 1914 | 209 |
Chacun a entendu parler des activités économiques assez diverses de la région au début de ce siècle. Mais quelles ont été ces activités ? Quelle était leur importance ? Pourquoi ont-elles disparu ? Pour l'essentiel, elles se trouvaient dans ce qu'il est convenu d'appeler le Val de Poix. Le cours de la Lomme de part et d'autre de la gare de Poix-Saint-Hubert et le cours du ruisseau de Poix sur environ deux kilomètres en amont de son confluent avec la Lomme forment donc le cadre géographique de cette recherche. | |
A. DAGANT, Le temps du rail à Saint-Hubert. À toute vapeur | 223 |
Les différents tracés étudiés par la Grande Compagnie du Luxembourg pour relier Bruxelles à Luxembourg laissaient de côté plusieurs agglomérations importantes. Les raisons en étaient la recherche du parcours le plus économique à réaliser, du profil le plus commode à exploiter, mais aussi les réticences dues à une certaine méfiance à l'endroit du chemin de fer à vapeur. La ligne délaissa donc Wavre, Marche, Rochefort, Saint-Hubert et Neufchâteau. Le problème de la liasion des anciens centres avec la nouvelle artère de communication était posé. Ce n'est qu'avec la S.N.C.V. qu'une solution valable serait apportée à la desserte de ces "intervalles". La ligne à voie métrique de Poix-Saint-Hubert à Saint-Hubert, inaugurée le 1er octobre 1886, fut la première en Wallonie. Cette première partie d'une étude en deux volets s'intéresse aux origines de la ligne, à la S.N.C.V., à la gare de Saint-Hubert, à la ligne de Freux, à la vapeur et à ses locomotives, ainsi qu'à des relations plus anecdotiques de souvenirs de guerre et d'hivers d'antan. | |
L. HANNECART, Note sur la déportation de 1916 à Saint-Hubert | 259 |
Un arrêté du Grand Quartier général allemand en date du 3 octobre 1916 institua dans la zone des étapes de la Belgique occupée un régime de travail forcé avec déportation pour toute personne inoccupée recourant à l'assistance d'autrui. Ce régime fut étendu dans les jours suivants à l'ensemble du territoire régi par l'administration civile allemande. Le samedi 9 décembre 1916, 78 habitants de Saint-Hubert prirent le chemin du camp de Soltau. | |
L. FAUTRAY, Libramont-Chevigny. Images d'autrefois | 269 |