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Au sommaire de ce volume :
Avant-propos - Quarante ans d'étude et de promotion du patrimoine hubertin | 5 |
Guido HOSSEY et Martine MONIOTTE, La villa romaine de Bras-Haut (Libramont) | 7 |
Wim DE GROOT, Qui est l'auteur du vitrail d'Adolf von Schauenburg dans la basilique de Saint-Hubert ? Sur les traces du peintre-verrier Pieter Dircksz Crabeth et de son fils dans les anciens Pays-Bas | 39 |
Il ne subsiste qu’une seule verrière complète de la reconstruction du XVIème siècle de la basilique de Saint-Hubert, une seule verrière qui ait échappé aux destructions des gueux. Mais quels en furent les auteurs ? Les Crabeth, célèbres maîtres-verriers aux Pays-Bas, y furent-ils associés ? C’est à cette question que l’auteur du présent article s’efforce d’apporter un éclairage nouveau, qui débouche sur les liens de Saint-Hubert avec les puissants de l’époque. | |
André MATHOT et Louis CLAEYS, Étonnante abbatiale de Saint-Hubert : l'énigme de la marche du maître-autel | 73 |
Cette publication déchiffre la série de cinq figures géométriques qui orne la marche du maître-autel de la basilique de Saint-Hubert. | |
Richard JUSSERET, Les Croka, maîtres tailleurs de pierre liégeois au XVIIIe siècle. Enquête sur l'origine de la collaboration de l'abbaye avec l'atelier de Hontoir | 77 |
Les Croka, marchands, tailleurs et polisseurs de pierres se retrouvent fréquemment à Liège aux XVIIe et XVIIIe siècles. L’analyse des marchés passés avec l’abbaye de Saint-Hubert, l’enquête menée dans les archives liégeoises et l’observation matérielle du quartier abbatial permettent de mieux cerner les personnes, leur expertise et d’expliquer les raisons pour lesquelles elles séjournent à Saint-Hubert en Ardenne. A travers eux, une enquête est menée sur l’origine de la collaboration de l’abbaye avec l’atelier du fameux sculpteur liégeois Arnold de Hontoir. | |
Olivier VANDERHAEGHEN, Thomas-Joseph Jehin (1732-1805), moine rebelle, pamphlétaire et révolutionnaire au XVIIIe siècle : un essai de biographie critique | 97 |
Thomas-Joseph JEHIN (1732-1806),moine rebelle, pamphlétaire et révolutionnaire, a laissé son empreinte dans l'historiographie de nos régions à la fin du XVIIIe siècle. L'article est divisée en deux parties: la première met l'accent sur les démêlés qui l'opposèrent à dom Nicolas Spirlet, dernier abbé de Saint-Hubert (1757-1772). La seconde revient sur son rôle dans les évènements précurseurs de la révolution liégeoise de 1789 et sa participation à la Révolution Française. Cette biographie critique se basant sur des sources peu utilisées, met en lumière une personnalité fort complexe, plus préoccupée par les évènements politiques propres à son temps que par "la chose religieuse". | |
Jean WEBER, Du château de Bure à une grande carte figurative de la Terre de Saint-Hubert antérieure à 1730 | 125 |
Nathalie NYST et Vanessa GEMIS, D'outre-mer à Paris : Redouté entre fleurs exotiques et fleurs aristocratiques | 131 |
Peintre à Paris de 1782 à 1840, Pierre-Joseph Redouté (1759-1840) a, pendant plus de cinquante ans, mis son art au service de la botanique. L’artiste reproduit non seulement la flore européenne, mais également des spécimens végétaux importés. Des expéditions scientifiques envoient en effet vers la France des plantes exotiques qui occupent une place centrale dans l’œuvre pictural du peintre originaire de Saint-Hubert. Parallèlement à ses travaux d’illustrateur botaniste, Redouté entretient des liens privilégiés avec de grandes Dames de son temps, telles Joséphine de Beauharnais, Marie-Caroline de Berry ou Louise-Marie d’Orléans. Ces mécènes et protectrices du maître sont de ceux qui ont permis au peintre d’enrichir son répertoire de spécimens végétaux. | |
Laurent DABE, Le bestiaire ardennais à travers la toponymie de la commune de Saint-Hubert | 187 |
Patrimoine exceptionnel, les lieux-dits nous montrent comment nos ancêtres ont géré leur milieu de vie, comment ils l’ont identifié, comment ils y ont laissé leur empreinte de créateurs. Ainsi, la toponymie se révèle un fantastique miroir de générations d’hommes. Dans ces quelques pages, nous nous sommes imposés deux limites : d’abord celle de la commune actuelle de Saint-Hubert, ensuite, les seuls toponymes évoquant des animaux. Voyons en détail ce qu’ils nous apprennent sur la vie d’autrefois. | |
Renold GOOSSE et Albert FRAIPONT, Voir Bras... et puis Wagram : des soldats originaires de Bras au service de Napoléon 1er | 219 |
Parmi les personnages dont l’histoire et le mythe résistent à l’érosion du temps, Napoléon occupe sans conteste une place prépondérante. Cette épopée aux accents exceptionnels ne peut faire oublier qu’elle s’est aussi construite au prix du sang de grands généraux et d’humbles soldats dont quelques dizaines sont issus de l’ancienne commune de Bras. Les auteurs de cette recherche ont tenté d’approcher l’aventure exceptionnelle vécue par des hommes partis d’une petite entité de chez nous à la conquête de l’Europe. Disparus dans la tourmente ou revenus au pays pour y fonder famille, l’évocation de leur sort est un hommage à ces oubliés des grands honneurs qui ont participé à une histoire dont les enjeux devaient largement leur échapper. Le rappel des noms de ces hommes de troupe est complété par un relevé de leur descendance résidant actuellement à Bras. | |
Michette SATINET-DEMET et René SATINET, Les débuts de l'enseignement officiel à Saint-Hubert au XIXe siècle | 229 |
Les premiers pas d’un enseignement de l’Etat à Saint-Hubert sont précédés de peu par la création par le conseil communal de Saint-Hubert d’un Ecole industrielle et commerciale. C’est à la rentrée de l’année scolaire 1849 que cet embryon d’enseignement moyen va prendre place dans la vie scolaire de la ville, mais il sera remplacé très rapidement lorsque la loi du 1er juin 1850 va mettre en place dans l’ensemble du royaume la première vague des athénées et écoles moyennes de l’enseignement de l’Etat : une des 50 écoles moyennes va être implantée à Saint-Hubert. Ce choix d’implantation s’explique en partie par une politique de compensation : Saint-Hubert n’avait pas été gâtée dans les années précédentes lors de la séparation administrative du Grand-Duché de Luxembourg de 1839 : on lui avait refusé l’implantation de l’athénée de la province, ainsi que le siège de l’administration provinciale ; le gouvernement lui avait laissé la création dans les bâtiments de l’ancienne abbaye d’un établissement pénitentiaire pour jeunes délinquants. C’est dans ce climat particulier que s’implante donc le premier établissement d’enseignement de l’Etat comportant une section préparatoire pour garçons et les trois premières années d’enseignement moyen. Il est géré par un Bureau administratif composé notamment des représentants du pouvoir communal ; il bénéficie, place du Marché, d’un local mis à sa disposition. par la commune. | |
Désiré DERAEDT, Une "université" en Ardenne ? L'École des Hautes Études de Bure (1900) | 257 |
Chassés de France à l'aube du XXe siècle, les Assomptionnistes se replient en Belgique et aux Pays-Bas. A Bure, ils forment le projet de créer l'équivalent d'un grand séminaire. A défaut d'aboutir, cette tentative débouchera sur l'installation d'un Collège toujours bien présent et indissociable de la vie de la localité. Au-delà des grands projets et difficultés propres à l'histoire de la Congrégation, le Père Désiré Deraedt, sur base des archives de la Congrégation, nous livre le regard de ces émigrés sur un coin d'Ardenne, ou de Famenne, son cadre, ses habitants, son hospitalité. | |
Guido HOSSEY, De l'hagiographie au monde profane ou saint Hubert sécularisé | 299 |
Jean-Marie BALTUS, Manifeste pour la sauvegarde du patrimoine hubertin | 303 |
Guy LEEMANS, Silouane Colas, un Compagnon du Devoir, revisite la basilique de Saint-Hubert | 325 |
Jean WEBER, Note sur un élément décoratif du château de Mirwart (1752) | 329 |